Innovathon Allianz France

iconoinnovathonDu 14 au 16 septembre dernier s’est tenu le 1er Innovathon à l’Usine (Seine-Saint-Denis) chez Allianz France avec comme fils conducteurs l’innovation et la satisfaction client.

L’événement a été un franc succès puisque pas moins de 1021 idées ont été proposées par les collaborateurs d’Allianz. Les 21 équipes retenues ont dû défendre leurs projets à l’aide de pitchs devant un panel de membres du comité exécutif d’Allianz ainsi que diverses personnalités.

La cérémonie de clôture animée par Jacques Richier, Président Directeur Général d’Allianz France, et retransmise en live sur Twitter via Périscope, a récompensé 10 équipes qui ont proposé des sujets autour de la santé, l’intelligence artificielle, le « text mining » (fouille de texte), la cyber-sécurité ou encore la prévoyance.

Cet Innovathon doit servir de tremplin à l’innovation dans le Groupe Allianz et permettre de proposer de nouveaux services aux clients dès cette année. En effet, les projets récompensés seront lancés en interne dès le mois d’octobre.

 

L’assurance-vie, du changement pour bientôt ?

L’assurance-vie est depuis quelques années le placement préféré des français avec un encours total de plus de 1600 milliards d’euros. Quels que soient les objectifs ou les horizons, les français ont longtemps plébiscité l’assurance-vie pour ses rendements supérieurs au livret A ainsi que pour la disponibilité de l’épargne. Mais pour combien de temps encore ?

Avec d’un côté la baisse des rendements des fonds euro et de l’autre une législation qui évolue vers un cadre plus contraignant, le contexte tend à se durcir. La loi sur la transparence de la vie financière dite « Loi Sapin 2 » vient en effet de donner au Haut Conseil de la Stabilité Financière la possibilité de suspendre, retarder ou bloquer les arbitrages ou même remboursement des avoirs des épargnants en cas de crise, ce qui pourrait refroidir les épargnants ou tout au moins modifier les comportements en favorisant les versements vers les unités de compte.

Chute de la collecte en assurance-vie au mois d’août 2016

euro croissance et vie génération

Les sociétés d’assurance ont certainement passé un mois d’août mitigé. Si la collecte du livret A a été très bonne avec 1,14 milliards d’euros, un record, l’assurance-vie n’a de son côté pas rencontré le même succès. En effet, avec une collecte estimée à 500 millions d’euros par la Fédération Française de l’assurance, l’assurance-vie a vu sa collecte divisée par 7 par rapport au mois d’août 2015. Même si la tendance était à la baisse depuis le début de l’année, les acteurs du marché ne s’attendaient pas à un mois d’août aussi compliqué puisqu’il s’agit tout simplement de la collecte la plus faible sur l’année 2016.

La composition de la collecte reste similaire à la tendance observée depuis quelques temps avec 81% de fonds euro et 19% d’unités de compte ce qui montre que, même si les ménages investissent moins sur ce produit, ils ne changent pas leurs positions pour autant.

Cette chute de la collecte peut avoir plusieurs raisons. Nous pouvons certainement y voir les premiers impacts de l’évolution de la réglementation autour de l’assurance-vie dont nous vous parlions précédemment. Les bons chiffres du livret A montrent également que cette collecte n’est pas à mettre sur le compte de la période estivale puisque les ménages n’ont pas dépensé tout leur argent et ont simplement décidé d’épargner sur un autre produit. Nul doute que les sociétés d’assurance resteront attentives aux chiffres de la collecte pour le mois de septembre qui permettra de savoir si une tendance se dessine ou non.

Les réseaux sociaux, nouvel outil contre la fraude ?

Twitter et Facebook représentent à eux deux en 2016 plus de 33 millions d’utilisateurs en France. Très prisés car ils permettent de partager des événements importants, des points de vue ou encore de communiquer avec ses amis ou son entourage, ils peuvent également se révéler être des outils formidables pour les assureurs.

En effet, une pratique venue des pays anglo-saxons veut que lorsque vous déclariez un sinistre, le vol d’un bijou par exemple, l’assureur puisse aller faire un tour sur les réseaux sociaux pour consulter les données publiques et voir si, par hasard, le bijou en question n’apparaitrait pas sur des photos prises après la déclaration de vol. Pour l’instant en France, seul Allianz a affirmé utiliser les réseaux sociaux lorsqu’un doute apparait dans la gestion d’un sinistre, mais il se pourrait que la pratique se répande très vite aux autres acteurs du marché qui recherchent activement des moyens de réduire la fraude.