Le jeu mobile de réalité augmentée Pokémon Go où les joueurs parcourent le monde réel à la recherche de créatures virtuelles, fait le buzz dans le monde entier. Tout le monde en parle mais de manière mitigée. Au-delà de l’engouement, les médias rapportent déjà des histoires insolites : accidents de voiture, blessures causées par l’aventure Pokémon … Il s’agit donc d’un sujet d’actualité qui attire de plus en plus les assureurs.

Pokémon Go : le buzz entre la réalité et le virtuel, les dresseurs peuvent-ils chasser impunément ?

L’univers Pokémon ressuscité

Officiellement disponible en France depuis dimanche 25 Juillet, Pokémon Go réinvente l’univers des « Petits Monstres » (traduction du japonais : « Poketto Monsutā »). D’origine Japonaise, Pokémon est apparu en France en 1999 sous forme de jeu vidéo, mais l’univers ne se cantonne pas qu’à l’interface numérique, la gamme Pokémon se décline en multiples supports : dessins animés, cartes à jouer, mangas, jouets … Pokémon est un succès mondial, chacune des versions du jeu s’est vendue à plus de 250 millions d’exemplaires.

Les révolutions technologiques au cœur de Pokémon Go porteuses de succès

Le jeu ancré dans le réel mais virtuel, utilise l’ensemble des nouvelles technologies du XXIème siècle. Ce jeu connecte de manière simultanée les utilisateurs grâce à internet. Les Pokémons apparaissent alors en réalité augmentée dans certains endroits déterminés par la géolocalisation du joueur. Ce qui est rendu possible grâce à l’utilisation d’un smartphone et toutes les technologies embarquées.

D’après les dires d’Apple, Pokémon Go a battu le record de l’application la plus téléchargée sur l’App Store seulement quelques jours après sa sortie ! En regroupant les téléchargements iOS et Android, le jeu a atteint un pic de 26 millions d’utilisateurs à la mi-juillet aux Etats-Unis et une moyenne de 22 millions d’utilisateurs actifs par jour. Il a suffi de quelques jours après sa sortie pour que Pokémon Go devienne l’application la plus téléchargée sur l’App Store. Celle-ci a déjà généré un gain de plus de 50 milliards de dollars aux concepteurs des Pokémon.

Quand la chasse au Pokémon est source de dangers pour les dresseurs et d’opportunités pour les assureurs

Depuis son lancement, l’application ne cesse de faire des adeptes aux Pokémons. Certains, hypnotisés, par la quête des petits monstres se mettent dans des situations périlleuses : on dénombre plusieurs accidents corporels ou mortels, en voiture, à pieds, des mouvements de foule à Central Park, des chutes dans l’eau ou le vide … et même d’interminables bouchons créés par l’amas de personnes recherchant les Pokémons sur l’autoroute !

Ces comportements à risque sont susceptibles de nuire à l’utilisateur, mais aussi aux personnes qui l’entourent.

Face aux nombreux accidents dont sont victimes les joueurs de Pokémon Go, trop concentrés sur leur smartphone pour regarder leur chemin,  Sberbank, banque et assurance Russe, a décidé de lancer une assurance spéciale, qui couvrirait les accidents de chasse de Pokémon. Cette assurance est gratuite pour les joueurs dès lors qu’ils ont ouvert un compte. La Sberbank affirme sa volonté d’attirer les chasseurs de Pokémons, d’une part grâce à son offre d’assurance, mais aussi en offrant la possibilité aux chasseurs de capturer des Pokémons dans chacune de ses agences. La combinaison de ces éléments permet à Sberbank de développer une stratégie d’acquisition et de fidélisation de clients très performante, tout en assurant la protection de ses clients.

 

Un mois après sa sortie, Pokémon Go est un jeu controversé. Les uns en sont fans, au point de faire abstraction de l’environnement, d’autres exhortent les dangers de ce jeu pour la population. À ce jour, les créateurs n’ont pas souhaité communiquer face aux désagréments causés, de peur de créer du « Bad buzz ».