Les assurances disent merci à la loi ALUR
Depuis l’entrée en vigueur de la loi ALUR, toutes les habitations sont obligées de se doter d’un détecteur de fumées. Toutefois, aucune conséquence ne découle d’un non-respect de la loi. Ce qui n’empêche pas les assureurs de proposer d’équiper les assurés à des prix préférentiels.
Une loi sans conséquences
Depuis le 8 mars 2015, la loi ALUR a rendu obligatoire l’installation des détecteurs autonomes avertisseurs de fumée (DAAF). Toutefois, le non-respect de cette loi ne vous expose à aucune sanction ou amende.
Aussi, si vous n’installez pas de DAAF, vos garanties incendies ne sont pas compromises. C’est ce qu’affirme Julien Callard, responsable du marché dommages des particuliers chez Axa France : « La garantie incendie est acquise et en aucun cas conditionnée à l’installation d’un détecteur de fumée ».
Qui fait les affaires des assureurs
Ceci n’empêche pas les assureurs de surfer sur la vague et de jouer aux intermédiaires commerciaux. Le but de l’assureur est de simplifier la vie des assurés, attirer de nouveaux clients ou encore développer les usages liés au selfcare.
La MAAF propose à ses clients et futurs clients des tarifs préférentiels sur l’achat d’un DAAF et/ou un détecteur de monoxyde de carbone. En pratique, le particulier devra créer / accéder à son espace privé et récupérer son code avantage qu’il renseignera sur le site de son partenaire Safe Home Detector (SHD).
Allianz choisit de promouvoir le DAAF connecté de Google : Nest Protect. Outre d’émettre une alarme, ce détecteur a pour particularité de parler, de décrire la nature du problème et d’envoyer une alerte sur le mobile de l’utilisateur. Allianz précise que le contrat d’assurance habitation doit absolument être initié sur internet et peut être finalisé par n’importe quel autre canal de vente. Une belle occasion de promouvoir la souscription par Internet !