Avec la baisse de taux d’emprunt, l’assurance-crédit emprunteur prend une part de plus en plus importante dans le coût total du crédit. Cependant, celle-ci reste plutôt méconnue des jeunes.

Les jeunes connaissent mal l’assurance de prêt…

Une étude publiée par le courtier grossiste APRIL et l’IFOP montre que si 27% des jeunes de 25 à 35 ans souhaite accéder à la propriété en 2015,  force est de constater que l’assurance de prêt est encore méconnue de cette population. Tout d’abord, le coût de l’assurance est généralement mal estimé. 70% des sondés cite une fourchette de prix inférieure à la fourchette basse enregistrée par l’Observatoire BAO de l’assurance emprunteur des crédits immobiliers 2014.

Par ailleurs, 30% des jeunes interrogés pensent que l’assurance de prêt est facultative. S’il n’existe pas d’obligations légales, les cas où une assurance emprunteur n’est pas exigée sont très rares.

Enfin, si les jeunes sont très majoritairement au fait de leur capacité de souscrire à une assurance qui n’est pas celle proposée par la banque, rare sont ceux qui vont au bout de la démarche. En effet, 85% des assurances sont souscrites par les banques accordant le financement.

… Et c’est vraiment dommage !

En effet, depuis la loi Lagarde de 2010, la délégation d’assurance est permise et est souvent très avantageuse pour les profils jeunes. En effet : « Plus l’emprunteur est jeune, plus les économies réalisées en ayant recours à un autre assureur seront significatives », explique Christophe Clément, directeur du pôle assurance chez Meilleurtaux.com.

Cela s’explique par le fait que les contrats de groupe proposés par les banques sont généralement standards et ne tiennent pas compte de l’âge et des conditions de vie (fumeurs, sportifs…) qui peuvent avoir une influence sur le montant de l’assurance. Très souvent, faire appel à un contrat individuel permet de diviser le coût de l’assurance par deux.

Pour conclure, l’assurance de prêt gagne à être mieux connue des jeunes. Aux assureurs de se rendre visible pour capter la part de marché croissante des primo-accédants.