Le 26 septembre dernier, par arrêté interministériel, le gouvernement a placé 73 communes en zone de catastrophe naturelle dans les départements de l’Aveyron, du Gard et de l’Hérault.

Cela fait suite à deux épisodes météorologiques particulièrement violents survenus les 18 et 19 septembre derniers qui ont provoqué de nombreux dommages. À peine quelques jours plus tard, des pluies diluviennes se sont abattues dans la même région touchant une nouvelle fois infrastructures et exploitations agricoles.

Et la situation ne s’est pas vraiment arrangée puisque ces derniers jours, de nouveaux orages ont frappé les mêmes départements, entraînant parfois des inondations sur des terres déjà gorgées d’eau par les précédentes averses. L’État s’est donc mobilisé avec un renfort des équipes de sapeurs-pompiers afin d’aider les victimes parfois privées d’électricité voire de logement.

De lourdes pertes pour le secteur agricole qui mobilisent le gouvernement

Non seulement les parcelles ont été inondées, entraînant une perte sur la récolte de l’année, mais en plus, les plantations ont été sévèrement abîmées, occasionnant une perte de fonds, comme l’affirme le président de la chambre d’agriculture de l’Hérault.

De même, les inondations ont interrompu en plein les vendangesqui doivent bientôt se terminer.

Ce sont donc plus de 200 agriculteurs et viticulteurs sinistrés qui en ont appelé à la solidarité nationale. Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a d’ailleurs réagi en demandant d’accorder aux agriculteurs une possibilité de « dégrèvement de taxes sur le foncier non bâti pour les parcelles touchées » et a exhorté la mutualité agricole (MSA) à procéder à « un échelonnement de leurs charges ».

Avec le classement en catastrophe naturelle, les sinistrés devraient être indemnisés plus rapidement que dans des circonstances classiques.

Place désormais aux experts qui sont chargés d’évaluer l’ampleur des dommages. Les premières estimations avancées pour l’ensemble des dégâts provoqués par les intempéries du mois de septembre tournent déjà autour de 500 à 600 millions d’euros.