Selon une étude réalisée récemment par l’association Référentiel Absentéisme, près d’une entreprise sur cinq ne connait par son taux d’absentéisme et près de la moitié ignorent l’impact économique de ce risque.

Dans ce contexte, les assureurs ont un véritable rôle à jouer dans la prévention de ce risque pour limiter la facture.

Le risque d’absentéisme : les assureurs en première ligne…

À l’échelle du territoire, l’absentéisme a augmenté de 18% par rapport à l’année dernière. Ce qui représente une moyenne de 16,6 jours d’absence par salarié et un coût direct de 6,98 milliards d’euros pour les entreprises du secteur privé.

Une partie de ce coût est pris en charge par les assureurs et mutuelles qui commercialisent des produits spécifiques basés sur la masse salariale ou le nombre de collaborateurs.

Les courtiers sont donc en première ligne pour identifier ce risque dans les entreprises. En effet un absentéisme important est souvent synonyme de troubles sociaux et de factures salées pour les assureurs.

…pour aider à mieux maitriser ce risque

Le calcul économique est rapidement fait. Les assureurs ont intérêt à sensibiliser les entreprises sur la nécessité de traiter le risque d’absentéisme et plus largement le risque de santé au travail. Pour ce faire, leurs clients sont mis en relation avec des cabinets experts en prévention des risques psychosociaux.

Le positionnement des assureurs peut sembler curieux mais cette pratique est assez courante quand les montants des primes à verser deviennent importants. En effet, depuis plusieurs années les courtiers en assurances/réassurances accompagnent leurs clients pour se prévenir et réagir face à des aléas majeurs afin de réduire l’impact financier de la crise.

Dans un climat national où les risques psychosociaux sont de plus en plus souvent mis sous les feux des projecteurs, il y a fort à parier que ce rôle de « lanceur d’alerte »  va se renforcer dans le temps.