Suite à la réussite de sa première offre de complémentaire santé pour les PME et TPE, accompagnée d’une levée de fonds de 12M€ et le gain de la confiance de belles entreprises comme Vente Privée, PayFit ou encore Lendix, Alan s’attaque aujourd’hui au marché peu développé de la mutuelle santé à destination des non-salariés et freelances.

Alan propose une offre unique sur le marché des freelances

Si la base de l’offre reste la même que celle destinée aux PME et TPE – 100% digitalisée, simple à comprendre et à gérer avec une inscription en 5 minutes montre en main -, quelques détails ont néanmoins été adaptés. Notamment autour de la proposition tarifaire qui maintient sa grille unique (avec des primes variant de 40€ à 85€ en fonction de l’âge de l’assuré) mais dont la segmentation varie. Auparavant faite par tranche d’âge de 10 ans, elle est maintenant compartimentée plus précisément, par âge. L’inscription est toujours aussi simple, tout comme le suivi de ses remboursements. Alan ajoute même à ses services l’édition automatique des documents nécessaires à la déduction fiscale prévue par la loi Madelin. Mais contrairement à l’offre sortie en octobre 2016, celle-ci est soumise à un engagement minimum de 12 mois afin de garantir la stabilité du système.

Malgré la taille attractive de ce marché (plus de 2,5 millions de personnes en France) et sa croissance dynamique grâce à l’Uberisation grandissante des services, les offres sur le marché restent peu nombreuses, onéreuses et proposent une expérience client limitée. L’offre d’Alan pour les freelances semble donc parfaitement adaptée au marché auquel elle s’adresse en proposant une offre lisible, simple d’utilisation et aux tarifs compétitifs pour une population consommatrice ou développeuse de services offrant une expérience client optimisée. Armé de ces deux précieux atouts, Alan a pour ambition de devenir le leader sur ce segment.

 

Une concurrence innovante qui ne se fait pas attendre sur le marché de la complémentaire santé

Otherwise, une autre assurtech disruptive sur le marché de la complémentaire santé

Même si Alan est un précurseur dans le domaine, il n’est déjà plus seul à proposer une offre de complémentaire santé digitale.

En effet, il est suivi de très près par un second acteur français 100% digitalisé OtherWise. Sur la forme, ce nouvel acteur semble être la copie conforme d’Alan. avec un parcours client optimisé mais qui cumulerait en prime l’avantage de reverser jusqu’à 50% de la cotisation du client.

Malgré leurs similitudes sur la forme, le fond est bel et bien différent. En effet, OtherWise se veut « le premier courtier d’assurance collaborative français » en ligne. Il utilise le machine learning afin de former des groupes d’individus aux profils similaires pour mutualiser les risques. Si toute la cagnotte n’est pas utilisée à la fin de l’année, le montant restant est reversé aux assurés. A mesure que la base de données clients croit, les algorithmes de Machine Learning seront affinés. Cela permettra d’ajuster le plus pertinemment possible l’offre proposée aux différents pools.

Au même titre qu’OtherWise qui compte utiliser les données de ses assurés pour renforcer ses algorithmes et proposer une offre toujours plus personnalisée, l’homologue américain d’Alan, Oscar, compte sur la remontée d’informations d’objets connectés et la prévention pour se développer. En effet, si l’optimisation de l’expérience client a été un premier moyen de se distinguer de la concurrence, elle a très vite été suivie de relais de croissance diversifiés principalement par le biais de services mobiles reliés aux objets connectés dont les informations récoltées représentent la véritable mine d’or d’Oscar.

 

Generali met la prévention au cœur de son offre

Les acteurs institutionnels semblent aussi avoir identifié cette manne. Generali en est l’exemple avec son offre Vitality pour les entreprises. L’assurance est couplée à un programme de prévention dans lequel les salariés sont encouragés à renseigner dans une application  leurs données de santé, habitudes alimentaires, hygiène de vie etc… La protection des données des participants au programme est aujourd’hui garantie par l’anonymisation des données. Toutefois, il n’est pas improbable que Generali utilise à terme ces nouvelles données pour affiner certaines de ses offres.

Contrairement à certains acteurs, Alan ne semble pas encore compter sur l’utilisation des données clients pour affiner son offre. Néanmoins, il fait office de pionnier sur le marché de l’assurance santé digitale et propose, à ce jour, la seule réelle alternative aux assurances traditionnelles. Tout laisse à penser qu’Alan, grâce à la simplicité de compréhension et de gestion de son offre, peut réussir à s’imposer en leader sur les marchés qu’il attaque.