Les rendements des fonds euros des contrats d’Assurance Vie (fonds euros traditionnels) sont en baisse depuis déjà plusieurs années.

Les performances 2013 sont en diminution de 0,2%  par rapport à 2012  et s’établissent en valeur taux  à 2,7%  en 2013 (2,9% en 2012). 

Quelles en sont les raisons ?

Rien d’illogique à cette baisse des rendements : les obligations qui représentent le pilier essentiel du portefeuille des fonds en euros  rapportent de moins en moins  (inférieur à 2,5 % pour les emprunts de l’Etat français et autour de 3 % pour les obligations d’entreprises). Le reste de l’allocation étant orienté pour l’essentiel vers de l’action, de l’immobilier et du monétaire.

Cette baisse se conjugue dans le même temps à l’arrivée à échéance d’anciens portefeuilles obligataires à gros coupons.

Face à cette « baisse inexorable » des fonds euros, les compagnies d’assurance Vie doivent innover pour espérer continuer à satisfaire leurs assurés qui privilégient des besoins contradictoires : le rendement et la sécurité du capital.

La réallocation vers une plus forte diversification de l’épargne : un atout  pour l’épargnant ?

C’est ainsi que depuis déjà quelques années  la majorité des compagnies d’assurance font porter le risque de la diversification sur les épargnants en proposant d’orienter leur épargne vers des produits plus rémunérateurs en unités de comptes (OPCVM, SCI,…).

Pourtant, les épargnants hésitent à modifier profondément l’allocation de leur épargne.

Peut-être que dix années de discours commercial offensif et une succession de crises financières auront définitivement convaincus l’épargnant que la diversification en unités de compte n’était pas source d’un enrichissement supérieur.

L’Assurance Vie 2014 : de nouvelles offres produits  innovantes

Certaines compagnies l’ont bien compris et se mettent à proposer aux épargnants de nouveaux   contrats d’Assurance Vie novateurs qui permettent à l’épargnant de réaliser un placement financier à rendement supérieur aux fonds euros traditionnels tout en préservant le capital, au prix d’une plus faible liquidité de l’épargne.