Si les tarifs d’assurance n’ont cessé d’augmenter depuis 15 ans, la courbe suit son cours en 2014. Passons en revue les différents facteurs de cette hausse…

L’assurance habitation fortement touchée, une moindre hausse des tarifs auto

Première cause citée par les assureurs pour justifier la hausse : 2013 et son lot de catastrophes météorologiques ont coûté cher. De ce fait, les plus fortes hausses sont prévues sur les contrats multirisque habitation (MRH), pouvant augmenter jusqu’à 5% . D’autre part,  le nombre croissant de cambriolages et sinistres incendies font eux aussi grimper les primes.

À noter toutefois que les tarifs des contrats automobiles suivent une progression moins marquée que les contrats MRH, puisque la majoration est comprise entre 0 et 2,8%.

Une adaptation aux nouveaux changements règlementaires

De manière générale, la loi Châtel puis la loi Lagarde avaient modifié sensiblement l’environnement de l’assurance ces dernières années. L’environnement légal continue de muter en 2014 avec la loi Hamon sur la consommation adoptée fin janvier, ainsi qu’un changement du taux intermédiaire de la TVA passant de 7 à 10 %.

Le Ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation a renforcé la protection des assurés, en allégeant les conditions de résiliation des contrats. Le but ? Redynamiser le jeu de la concurrence, pour in fine faire baisser les prix. Mais les assureurs ont inévitablement intégré les conséquences de la rotation des portefeuilles sur le prix de leur offre…

Du côté des assurances conducteurs, les effets de la réforme du 1er janvier 2013 se font ressentir. La revalorisation des rentes servies aux accidentés de la route, auparavant prise en charge par le au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO), incombe désormais aux assureurs.

Il y a fort à parier que tous ces éléments ne ravissent ni les assureurs, ni les assurés…